Pluton, par sa très petite taille (comparable à Lune), préfigure la ceinture astéroïdale de Kuiper, réservoir des comètes à courte période (quelques centaines d'années pour effectuer une révolution autour du soleil). Cette ceinture est suivie par ce qui est considéré comme la limite véritable du système solaire: le nuage de Oort. Il s'agit d'une sphère dont on imagine qu'elle se compose d'astéroïdes, de planétoïdes et de comètes dites "comètes à longue période" (période caractéristique: centaines à milliers d'années). Voici une représentation du Nuage de Oort. Une représentation plus "à échelle" donnerait quelquechose comme ceci...: Intéressons-nous
maintenant à l'environnement stellaire de notre système
planétaire.
Voici, plus précisement, une carte 3D des étoiles situées à 12 années-lumière du soleil:
Voici un second
diagramme indiquant la position par le dessus cette fois du soleil
avec les distances: le soleil est aux 3/5 extérieurs dans la
Voie Lactée, dans un environnement calme au regard du bulge,
très dense et donc riche en novae dévastratrices Voici un "focus"
du second diagramme: le soleil fait partie du "bras" galactique
appelé "bras d'Orion". Notre galaxie possède
une structure spiralée:
les 2/3 des milliers de milliards de galaxies visibles dans l'Univers
"observable" sont à l'instar de la nôtre des
galaxies spirales. Voici dans le diagramme ci-dessous la position de la galaxie dans son environnement proche: au centre se trouve la Voie Lactée. Elle est entourée d'une dizaine de petites galaxies. La plus proche galaxie spirale, une galaxie de grande taille, est la galaxie d'Andromède. Elle se trouve à 2 Millions d'années-lumière soit quelques 600 000 parsecs. Notre galaxie fait
ainsi partie de ce que l'on appelle le "Groupe d'Andromède"
(ou "groupe local") composé d'une trentaine de galaxies:
Voici la situation
tridimensionnelle du groupe d'Andromède local par rapport au
superamas de la Vierge: Voici quelques images de superamas: le superamas de COMA, Abell1689, l'Hydre ... Noter sur ces images que les points de lumière avec des croix sont des étoiles, donc forcèment appartenant à la Voie Lactée. Le reste, ce sont des galaxies plus ou moins lointaines (en général au moins 20 millions d'années-lumière)... Voici une carte 3D des superamas environnant le nôtre: Ces superamas sont situés en périphérie d'une structure attractive immense, assez mystérieuse, appelée "Grand Attracteur": Ce n'est que très
récemment que le "Grand Attracteur" a été
associé à un superamas en fait existant, le superamas
du CENTAURE, beaucoup plus massif qu'on ne le croyait (il attire tous
les autres superamas autour de lui, qui sont pourtant massifs, tels
que le superamas de la Vierge, le superamas de Coma, ainsi que l'Hydre,
la Chevelure de Bérénice, ...). Ces superamas s'agglomèrent
dans une structure appelée "Grand Mur Local" longue
de 200 millions d'années-lumière, haute de 50 et large
de 40. Ce Grand Mur Local est en fait une partie d'un FILAMENT. Ces
filaments sont des structures localement verticales qui s'étirent
dans l'espace. Si on faisait un zoom, on verrait que ces filaments cosmologiques semblent entourer de vastes zônes de vide (fors quelques galaxies perdues, dites "galaxies de champs"). Il s'agit de "bulles" d'une taille caractéristique d'approximativement 200 millions d'années-lumière. Voici un focus sur cet enchevêtrement filamentaire (simulation numérique d'un univers à faible proportion de matière noire froide, mais cela ne change pas beaucoup l'apparence): noter que chaque tâche rouge, croisement de filaments, représente des conglomérats de superamas...
Il s'agit ici de
la structuration terminale, semble-t'il, de notre univers... Un article
récent mettant en jeu un sondage à grande échelle
de l'univers a conclu à la non-répétition des très
grandes structures (superamas) au dessus d'une échelle de 120
Mégaparsecs (400 millions d'années-lumière): il
n'existerait donc pas d' "hyperamas"... Nous arrivons maintenant à l'Univers observable dans son ensemble: sa forme est aujourd'hui inconnue. La relativé générale n'a pas de pouvoir prédictif sur la topologie globale de l'espace-temps. Des travaux récents suggèrent la possibilité que l'univers (spatialement) puisse ne pas être aussi simple qu'une sphère, un plan ou un hyperboloïde (cf publications de JP Luminet: le résultat le plus récent étant que la possibilité fascinante que l'univers soit spatialement un polyèdre à 12 faces) Ensuite, tout zoom exo-universel devient évidemment spéculatif, voire à la limite du sens. Notons la possibiité que notre univers soit inclus dans un méta-univers hiérarchique, dit "superunivers de Linde" (notre univers est un des "bullivers" ci-dessous sur le diagramme): |